Témoignages

DIMANCHE DE LA SANTE 13 février 2022

Des membres de l’équipe Santé-Solidarités ont recueilli les témoignages de personnes visitées, à domicile ou en établissement.

Jean Marie : Je ne parle à personne même si je mange avec d’autres dans ma maison de retraite. Je ne me souviens de rien. J’ai parfois l’impression d’être un poids pour mes enfants. J’ai une relation privilégiée avec vous. Ces visites sont très importantes pour moi. Je ne suis plus seul.

Marie-France : Ca me fait du bien de prier en contact réel avec une personne. Même si je la connais peu, je me sens comme en famille.

Yvette : A mon âge, je me méfie de tout le monde et même de la visiteuse paroissiale ! Maintenant je n’ai plus de doute, je me réjouis de ses visites. Je suis heureuse de vivre et je ne me plains pas, ça ne sert qu’à embêter les autres. La nuit, je ne m’ennuie pas, je prie. La Vierge, surtout.

Marie Josèphe : C’est ma force pour m’aider à accepter la vieillesse, c’est une grande joie et je dis merci aux personnes qui m’apportent la communion.

Pierre : Ces visites brisent mon isolement. Pouvoir bavarder, échanger avec quelqu’un car je ne peux plus lire et j’entends mal. J’ai eu des changements professionnels importants dans ma vie mais il y a eu 2 étapes dans ma vie : la vie avec mon épouse et puis la vie sans mon épouse. Sa présence me manque terriblement même si elle n’était pas bavarde. Je suis heureux de pouvoir parler avec quelqu’un qui s’intéresse à moi.

Monique : j’aime quand tu es là. Avec toi, je ne suis pas obligée de parler. Je peux m’endormir et quand j’ouvre un œil, tu es là et c’est ma joie !

Roland : Hormis la radio que j’écoute, je n’ai personne à qui parler. Avec vous, je me sens quelqu’un, vous me donnez de l’énergie.

Thérèse : J’apprécie beaucoup ces visites parce que personne ne venait. Les journées sont très longues, elles sont interminables. Autrefois, je visitais, moi aussi, des vieux prêtres qui me disaient que je leur apportais la joie, c’est ce que je ressens moi aussi aujourd’hui. Je peux partager mes soucis dans la confidentialité, nous prions les uns pour les autres.

Madeleine : Avec toi, quand tu es là, j’oublie ma solitude et mon ennui, on parle de tout, tu me remets dans la vie.

Marie-Thérèse : à toi, je peux tout confier, je sais que tu penses à moi et que je peux t’appeler, et comme je suis un peu artiste je te prépare en secret des petits cadeaux. On prie Marie devant mon icône et je vais aux célébrations de l’aumônerie. Je le savais que ça arriverait, que ma promesse scoute « toujours aller de l’avant », finirait par se réaliser : je suis enfin heureuse.

Pierre : J’aime bien quand vous venez, car avec vous, je peux parler spirituel.

Marie Luce : Quel bonheur d’accueillir des visiteurs pour me parler du Seigneur en qui j’ai mis ma confiance et mon amour. Merci à vous. Merci également de m’apporter des nouvelles réconfortantes sur la paroisse.

Joëlle : Mourir ne me fait pas peur, car ce n’est pas vivre ce que je vis actuellement, mais quand je vous vois avec votre sourire, je n’ai plus envie de mourir.

Louisette : C’est long la vie ici. Le personnel nous parle par politesse. On ne peut pas dire qu’ils ne sont pas gentils mais c’est pas comme avec toi. Toi, tu viens pour moi et on peut causer comme des amies.

Jacqueline : vous nous aidez à rompre notre isolement. Vous êtes un véritable lien. Si un jour, j’ai besoin de parler, de me confier, je n’hésite pas à vous appeler en toute confiance.

Jean-Louis : Vieillir, c’est pas drôle, on est tout seul, on se parle à soi -même. Quand vous venez, vous êtes comme un rayon de soleil dans ces journées qui n’en finissent pas.

Marie : Merci à ceux et celles qui donnent du temps pour nous rappeler que nous faisons partie du peuple de Dieu en faisant une petite paroisse, si j’ose dire, dans la résidence. Qu’ils viennent nous donner le corps du Christ est une grande joie pour nous.

Marie Joseph : Ce qui me fait vivre, c’est prière, chapelet, communion. Cela m’aide à supporter la solitude. Je voudrais bien aller vite chez le Bon Dieu.