Victimes, familles de victimes : qui contacter ?
Le collectif angevin d’aide et de soutien aux victimes
Ce collectif composé de bénévoles angevins victimes d’abus sexuels (ou pas) et de fidèles engagés pour une réforme synodale, s’est constitué en novembre 2022. Il se donne comme tâche d’accueillir la parole de celles et ceux qui voudraient parler de leur traumatisme, et qui ont besoin d’être écoutés, conseillés, accompagnés.
Le collectif a décidé de s’adosser à l’association nationale (loi 1901) « Parler et reVivre » afin :
Contact Parler et Revivre : 07 44 78 27 72 – Mel
Site internet – https://www.parler-et-revivre.fr/
La plateforme de signalement coabuse.fr
Pour savoir si d’autres victimes ont été agressées par la même
personne que vous : Inscrivez vous sur le site : www.coabuse.fr
Ce site peut vous permettre de retrouver d’autres victimes d’un même agresseur, en toute simplicité et discrétion.
Association d’aide aux victimes d’abus sexuels (AAVAS), Angers et Cholet
Créée en 1996, l’Association d’Aide aux Victimes d’Abus Sexuels, est basée à Angers et à Cholet. Elle est spécialisée dans l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes d’abus sexuels. Composée principalement de professionnels bénévoles (psychologues, assistants de service sociale, éducateurs spécialisés, infirmiers), elle travaille également avec une psychologue salariée.
Un accueil téléphonique permet de recueillir toutes les demandes ou appels. Des rendez-vous sont ensuite fixés pour recevoir et accompagner les personnes victimes.
Contact : 02 41 36 02 07 ou 07 67 19 01 85, ou par Mel .
De plus amples informations sont aussi disponibles sur leur site internet : https://aavas.fr/
France Victimes
France Victimes est une plateforme d’écoute et de soutien pour les personnes victimes.
Contact Angers : 02 41 24 10 51 * – Mel
France Victimes 49 – Palais de Justice – Rue Waldeck Rousseau – 49043 Angers Cedex 01
Contact Saumur : Tribunal Judiciaire de Saumur – Place Saint-Michel
Centre Hospitalier de Saumur – Route de Fontevraud
Maisons France Services – Centre Communal d’Action Social – Quartier du Chemin Vert
* Il est aussi possible d’appeler le N° de téléphone national : 116 006
La cellule d’accueil et d’écoute en Anjou
En novembre 2021, à la suite de la remise du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église) et à la demande de Mgr Delmas évêque d’Angers, la cellule d’accueil et d’écoute en Anjou a été créée pour les personnes victimes et leur famille. Elle est composée de cinq professionnels, hommes et femmes, dont un ancien magistrat, un juriste et un médecin.
Expérimentés dans l’écoute, les membres de cette équipe pluridisciplinaire reçoivent en binôme les personnes victimes et leurs familles qui souhaitent parler ou signaler des faits d’abus par des membres du clergé. Ils travaillent en collaboration avec le diocèse et le parquet du palais de justice d’Angers. Cette équipe est habilitée à établir des signalements auprès des instances de la justice.
Pour contacter la cellule d’écoute, la première étape est d’envoyer un Mel
Un numéro de téléphone vous sera ensuite communiqué pour convenir d’un entretien.
L’Inirr (Instance Nationale Indépendante de Reconnaissance et de Réparation)
Issue de la décision du 8 novembre 2021 prise en Assemblée plénière par la Conférence des évêques de France (CEF), l’inirr est une instance nationale qui a pour objectif de porter le devoir de justice et de réparation à l’égard de victimes de violences sexuelles par un membre du clergé (prêtre, diacre…), par un laïc en mission (personnel ou bénévole dans un service, une école, un mouvement de l’Église catholique), quand elles étaient mineures, quelle qu’en soit la forme et la gravité.
Prendre contact avec l’Inirr par Mel ou par courrier à l’adresse : 41 Bd du Montparnasse, 75006 Paris.
Une personne vous contactera pour vous guider dans la suite de la démarche.
La cellule d’écoute des personnes victimes des Pays de la Loire
Depuis juin 2016, une cellule d’accueil et d’écoute régionale a été constituée à l’intention des personnes victimes d’abus sexuels, commis par des personnes ayant reçu une mission ecclésiale (prêtres, diacres, laïcs). Elle concerne les diocèses d’Angers, de Laval, du Mans, de Luçon et de Nantes (les 5 diocèses des Pays-de-Loire). Lorsqu’elle est sollicitée, elle rend compte de ses démarches à l’évêque concerné par la situation.
Pour la contacter :Mel
Une cellule nationale existe également à la Conférence des évêques de France :
pour la contacter : Mel
Sites utiles à consulter
Lutter contre la pédophilie dans l’Église (Site de la CEF)
Le site Lutter contre la pédophilie a été créé par la Conférence des évêques de France. Il est constitué à la fois d’une plateforme de contact pour les personnes victimes, d’articles de fonds et d’outils pour aider dans la prévention.
Pour consulter le site : https://luttercontrelapedophilie.catholique.fr/
Site du diocèse d’Angers
Le rapport de la Ciase
Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, installée depuis le 8 février 2019, a rendu public son rapport le 5 octobre 2021.
Ce mardi 05 octobre, M. Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE), a remis son rapport après 33 mois de travail, à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) et à Soeur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF).
Ce rapport bouleversant et accablant est nécessaire pour aider les personnes victimes à se reconstruire. L’Église de France reçoit ce rapport avec gravité et en prend acte.
« …Nous mesurons plus que jamais le courage des personnes victimes qui ont osé parler et nous exprimons notre profonde reconnaissance à celles et ceux qui ont accepté de travailler à nos côtés…
…Nous encourageons vivement l’ensemble de l’Église catholique en France, paroisses, mouvements, communautés religieuses, etc., à prendre connaissance du rapport de la CIASE, aussi douloureux soit-il, et à inviter leurs membres à en parler les uns avec les autres. C’est là notre devoir moral pour les personnes victimes et leurs proches et aussi pour les générations à venir : regarder cette terrible réalité pour pouvoir ensemble y faire face et travailler à une Église plus digne de l’humanité et du Christ qu’elle annonce. »
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France
Soeur Véronique Margron, op, Présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France